Le ciel s'est embrasé Un tison oranger Brûle à l'horizon. Là, meurent des rayons Saignant dans l'infini. La lente agonie Répand sur la plaine Le sang du firmament. Chaque soleil est tué Au seuil de la nuit née. Des voiles de noirceur Glissent des profondeurs, Eteignant la vision D'un tableau de passion .